Si tu prépares un voyage au Vietnam tu dois sûrement lire tout et son contraire sur Sapa, tu as envie de voir les minorités ethniques mais ça parait très touristique, dans cet article je t’explique ce que j’ai fait pour passer 2 jours géniaux dans la région.

Arrivée en train de nuit depuis Hanoi jusqu’à Lao Cai

Nous arrivons ce matin aux alentours des 5h30 avec le train de nuit depuis Hanoi, notre chauffeur est là pour nous emmener directement à l’hôtel et même s’il se trompe de voiture (ouai ouai t’as bien lu, le mec se goure de caisse !), il a l’air plutôt réveillé et nous emmène directement à notre homestay dans le village de Ta Van. Tu comprends pas le rapport avec Sapa ? Je t’explique.

Sapa, Lao Cai, Ta Van, Lao Chai et tous les autres villages

Ce qu’il faut savoir lorsque vous allez à Sapa c’est que grosso-modo Sapa est une vraie ville qui est entourée d’une vallée avec de nombreux villages (dont Ta Van, Lao Chai, etc.). Attention à l’orthographe car Lao Cai est une autre ville à 1h de Sapa et le terminus du train depuis Hanoi.

Tous les petits villages de la vallée comme Ta Van ou Lao Chai sont des endroits que vous allez traverser si vous faites des randonnées depuis Sapa, cependant vous avez aussi la possibilité de dormir directement dans ces villages car il y a énormément de Homestays (chez l’habitant) et dans des petits auberges, c’est bien évidemment ce que l’on a choisi et c’est pour cela que j’ai organisé le transfert directement depuis Lao Cai avec le homestay (ça évite de perdre beaucoup de temps).

Ah oui et j’ai oublié de préciser mais ces villages sont directement dans les rizières en terrasse… et ça c’est la vue depuis notre homestay (le nom est plus bas).

L’arrivée à Ta Van et le début de la randonnée

Nous arrivons ensuite à Ta Van après 1h20 de route depuis la gare de train, l’hôtel nous semble tout de suite niquel et en prenant le petit-déjeuner on en profite pour tous faire des photos des environs, ça donne envie !

Je viens de penser que tu ne comprenais peut être pas pourquoi j’utilisais « on » partout, en fait pour ce voyage je suis accompagné de Thibault, Thomas, Wesley (oui il est français aussi) & Jérôme.

On avait ensuite prévu de passer la première journée en louant des motos ou un truc comme ça mais le proprio nous conseille plutôt de partir faire de la randonnée, très bien ça sera donc de la marche aujourd’hui aussi (on prévoit donc de faire une randonnée le samedi, revenir dormir au homestay puis randonner encore une fois le dimanche et reprendre le train pour Hanoi soit 2 jours complets dans la région de Sapa pour ceux qui ont du mal).

Et le petit-déjeuner avec la vue comme ça c’est mortel !

La randonnée entre Ta Van et Ban Ho dans la région de Sapa

Nous commençons la randonnée assez tard (il est 9h30) et nous grimpons assez rapidement au dessus du petit village de Ta Van, les Hmongs essaient déjà de nous vendre des trucs et c’est donc à la file indienne que nous arrivons à flanc de montagne… bon t’as beau dire tout ce que tu veux et avoir vu un paquet de rizières en terrasse quand tu as ça devant toi tu lâches toujours un « wouah ».

Les paysages se succèdent alors et c’est vraiment grandiose, la vallée de Sapa est immense et le chemin est juste au dessus des rizières, j’ai une impression similaire à ce que j’avais eu à Yuanyang au Yunnan.

J’en profite pour essayer de faire quelques plans plus serrés avec mon zoom, et oui parfois ça a du bon d’avoir autant de thune dans ton appareil photo que sur ton compte en banque.

Le monde, le monde et encore le monde

En continuant la marche on se retrouve vraiment avec plusieurs gros groupes de jeunes voyageurs comme nous, vraiment c’est des longues files tout le long du chemin avec une moitié d’étranger et une moitié de Hmongs qui suit les groupes.

Evidemment c’est pas la joie et c’est même carrément chiant, cependant et grâce à de grosses chaleurs (et oui les autres s’arrêtent pour se reposer) nous arrivons à nous détacher du groupe et on reprend alors de l’air.

Enfin quand je dis qu’on reprend de l’air je devrais plutôt préciser qu’on reprend en fait des claques visuelles parce que vraiment les paysages à Sapa sont dingues.

Sur le chemin j’en profite d’ailleurs pour isoler quelques personnes des minorités ou faire quelques portraits.

Le chemin devient alors à un moment un peu plus casse gueule car nous sommes à l’ombre et qu’il a plu. T’as sûrement déjà compris qu’il y avait donc de la boue et devinez qui finit avec les 2 pieds dans la boue sur une petite feinte d’une pierre instable ? C’est bibi (bon en même temps après 1 semaine avec ces Nike j’avais visité le camp d’éléphants de Taungoo en Birmanie pendant la mousson, ça annonçait la couleur).

Ensuite et après quelques autres beaux panoramas on arrive à une chute d’eau.

Je prends quelques blagues dans la gueule car j’avais déjà annoncé que je détestais les chutes d’eau et les grottes, bon c’est bon pour cette fois, à Sapa ça passe.

Nous redescendons ensuite vers un village qui marque la fin de l’accompagnement des Hmongs.

L’accompagnement des Hmongs pendant la randonnée ?

Alors ça va te paraître con et je ne suis pas sûr de tout mais c’est comme ça que je l’ai senti. En fait au début de la marche il y a des Hmongs qui attendent et chacune va de pair avec un étranger, globalement on était 5 donc avec nous il y avait 5 Hmongs (3 mamies & 2 enfants).

Les personnes vont essayer de te vendre 2-3 trucs au début pendant quelques minutes mais après c’est simplement de l’accompagnement, grosso-modo ils vont t’aider à passer un passage un peu compliqué, ils vont faire un cheval avec une tige d’herbe et ils ne sont pas embêtants du tout. Hormis sur les 5 premières minutes elles t’accompagnent et ne te vendent rien du tout (contrairement à ce que j’avais lu sur internet).

Ça a l’air bien rodé de leur côté car si une Hmong qui doit suivre un autre groupe vient pour essayer de te vendre un truc elle va se faire engueuler (discrètement) par les Hmongs de ton groupe. En gros chacun a son cheval et personne ne peut changer de cheval.

Donc quand je dis que c’est la fin de l’accompagnement c’est-à-dire que là elles vont vraiment essayer de te vendre un truc, globalement il nous faut tous un petit cadeau à rapporter du coup on achète tous un truc à chacune de nos accompagnantes (on fait bien gaffe d’en acheter à chacune). Je demande au préalable à la guide si les enfants vont à l’école et elle m’explique que l’école est payée directement par le gouvernement, les enfants sont là car c’est simplement les grandes vacances et qu’en plus on est le samedi.

Après le déluge, plus aucun étranger

Il est alors 11h du matin et à partir de maintenant on ne va plus croiser d’étranger. Nous remontons là aussi une petite piste et sur notre gauche il y a… devinez quoi… des rizières bravo ! Bon c’est vrai que Sapa c’est pas si varié !

Il y a des enfants qui sont en train de ramasser les petits escargots que l’on trouve dans les rizières (mais si comme la nana que j’avais photographié à Mai Chau), bref c’est cool et ça donne l’impression que les gens sont noyés dans les rizières de Sapa.

On fait donc une pause après le pont et après on repart à flanc de colline pour traverser le village du dessus. Le petit chemin laisse alors sa place a une vraie route très classique d’Asie du Sud-Est (c’est tellement galère niveau climat que t’as intérêt à faire une route à peu près solide).

Devinez ce qu’il y a autour de nous ? Et oui encore des rizières sauf qu’on perçoit moins les rizières en terrasse et que dans le fond il y a aussi de grosses montagnes.

Je suis un peu déçu car il y a vraiment peu de monde qui travaille dans les champs, en effet les vietnamiens essaient d’éviter le soleil le plus possible donc la journée les gens restent chez eux et travaillent très tôt et le soir (vous voyez vraiment que le soleil explose la peau des paysans, les gens sont très très ridées).

Bien évidemment il suffit que je me dise qu’il n’y a pas beaucoup de monde pour que l’équipe benjamine des riziculteurs arrive à la rescousse, je les fais marrer, je leur montre les photos et à moi les beaux clichés !

Pour nous il est quasiment l’heure de déjeuner, on continue de marcher le long d’une route et on arrive au village de Su Pan qui semble plus développé que les derniers traversés. On s’arrête dans une espèce de petit restaurant et c’est parti pour du riz et surtout beaucoup, mais alors beaucoup, d’eau et de coca !

De Su Pan à Ban Ho

Il est déjà 14h00 lorsque nous quittons le village de Su Pan, on ne le sait pas encore mais à ce moment il ne reste qu’1h30 de marche dans la vallée de Sapa, youpee !

En quittant le village on se retrouve dans une zone vraiment superbe, assez étroite mais avec de belles montagnes en arrière-plan et un truc vraiment photogénique que je n’explique pas vraiment.

On descend alors des pentes vraiment prononcées et la vue sur la région de Sapa est spectaculaire. D’ailleurs pour un peu changer ce n’est plus que du riz (ça en deviendrait lassant les rizières en terrasse incroyables !).

On traverse un petit village puis Cha nous fait bifurquer sur la droite et nous revoilà en train de descendre des pentes de malade (ça valait bien la peine de se faire chier à tout monter).

On continue de descendre et là on retrouve encore des rizières, ça ne s’arrête jamais cette malédiction. Bon c’est un moment magnifique car la lumière commence à être moins dure.

A ce moment on croise énormément de monde, je ne sais pas trop pourquoi d’ailleurs (il doit y avoir un event Facebook) mais ça va du mec qui qui gare ses buffles à la nana avec ses chèvres ou la maman qui chill on sait pas trop pourquoi sur le bord de la route.

Finalement on arrive enfin à Ban Ho qui est la dernière étape de notre marche, il est 15h30 et on a plus qu’à attendre le minivan qui va nous ramener jusqu’à notre homestay de Ta Van.

On revient un peu carbonisés (faut appeler un chat un chat) après le train de nuit et l’enchaînement marche toute la journée sous un soleil de plomb. Du coup on termine la journée sur un triptyque bien connu, bières, coucher de soleil & dîner chez l’habitant.

Wesley de dos – Saison printemps/été Zara 2016

La randonnée entre Ta Van et Sapa par Lao Chai

Dimanche matin, quoi de mieux que de marcher toute la journée à travers les rizières en terrasse avant de prendre un train de nuit pour rentrer bosser à Hanoi le lendemain ? Et oui c’est notre plan ! Bon l’avantage des dimanches matins comme ça c’est qu’en te levant t’auras peut être une mamie qui prépare les légumes dans son beau costume !

Pour ne pas arriver trop tôt à Sapa et car on avait besoin de dormir on commence la randonnée à 10h00 avec une nouvelle fois Cha pour nous guider. Les paysages autour du homestay sont juste dingues.

On traverse le village de Ta Van qui est vraiment aux limites du tourisme de masse pour routards, tout le monde semble vouloir ouvrir son homestay ou un petit magasin pour vendre tout et n’importe quoi (la région est très très pauvre).

Au fur et à mesure que l’on marche on s’écarte irréversiblement de Ta Van et les paysages sont de plus en plus beaux. Désolé si t’en as ras le bol des photos des rizières mais tu en gagnes une nouvelle.

Juste avant de quitter Ta Van on tombe cependant sur l’église pendant la messe (et ouai c’est pour ça que j’ai insisté sur le dimanche quelques paragraphes au dessus, t’as vu les talents d’écrivain ?). Du coup c’est assez intéressant et ça semble très sérieux là dedans (comme à Phat Diem si t’as pas encore lu l’article !).

Le mur de rizières à la sortie de Ta Van

Après l’église ça recommence à grimper sérieusement, on pourrait se dire qu’on se plaint mais en fait pas du tout car sur le côté du chemin il y a un paysage juste magique. Les rizières sont magnifiques car la pente est très prononcée.

Ça n’empêche pas Jean-Pascal de sortir d’on ne sait où en moto sur ce chemin pourri pour continuer on ne sait où.

J’en profite pour tirer le portrait de Cha (la guide) devant ses rizières, le costume Hmong a quand même de la gueule.

Sapa-vietnam

D’autres Hmongs sont planquées dans la végétation et les photos les font marrer, photo gratuite pour tout le monde !

Après la pause, la pluie s’invite au trek

Alors que nous faisons une petite pause pour grignoter la pluie arrive et elle arrive en masse, du coup on se protège juste à côté d’une cabane et on utilise une astuce ancestrale asiatique : on attend que ça passe.

Cha tente de me donner son numéro mais elle est complètement illettrée donc c’est pas facile !

Ça parait marrant mais après 20 minutes sous un toit en taule c’est un peu chiant, heureusement dame nature se calme un peu et on continue de marcher. On a pas fait 100 mètres que sur ma droite je vois un papi qui boit un thé dans une grosse cabane, la lumière est dingue donc je m’approche, je lui demande et j’en fait une photo que j’adore (et on le sait pas encore mais le papi va passer une partie de la journée à nous suivre, plus d’informations dans le prochain flash BFM TV).

On repend donc nos petits chemins avec Cha, malheureusement c’est désormais bien mouillé et plus “brumeux” mais ça donne une atmosphère vraiment sympa. Bon en plus le papi a récupéré son petit-enfant et nous accompagne.

Le gros avantage de cette matinée c’est qu’on ne croise absolument personne (alors qu’on a pris la direction de Sapa, théoriquement ça devrait être plus touristique), on en profite donc encore plus.

Entre Ta Van et Lao Chai les rizières sont encore plus belles, en plus le chemin est étroit mais en super bon état du coup c’est un plaisir de se balader sur ce sentier (on perd peu de temps, on voit plein de paysages, bref parfait).

Il est alors quasiment 12h00 et on s’apprête à arriver au village où l’on doit manger, papi doit désormais porter son petit-enfant et certains en profitent pour faire un petit somme dans les buffles (chacun son délire !).

Pour nous c’est l’heure de déjeuner avec une vue depuis notre table qui est vraiment pas mal. Et puis devinez qui vient aussi pour manger ?

Fin de la randonnée vers Sapa

On reprend la marche en quittant rapidement le petit hameau, après avoir marché 5 bonnes minutes quelqu’un du restaurant crie dans la vallée, bon ben un membre de l’équipe a oublié des bouteilles d’eau mais tout le monde a la flemme donc on continue.

Les vues sont magiques sur la vallée, ce qui rend vraiment bien dans cette partie des rizières c’est qu’il y a beaucoup de petites cabanes, ça donne un petit charme et on se rend mieux compte de la taille des rizières justement.

On passe 5 minutes sans bouger devant un passage encore plus beau que les autres, ça fait déjà 1.5 journée qu’on marche dans ces rizières et pourtant on aime toujours autant.

Après avoir bien descendu quelques pentes on arrive sur une partie beaucoup plus plate et on croise mêmes des enfants qui reviennent de je ne sais où.

La remontée “Alpes d’Huez” vers Sapa

Après avoir traversé un long pont on se retrouve alors sans le savoir juste en bas de Sapa, le problème c’est que “juste en bas” à Sapa ça veut dire que tu vas en chier pendant 1h30 pour tout grimper. On a vraiment 15 minutes où la pente est un enfer, ça ressemble à s’y méprendre au mont Zwekabin en Birmanie, un truc qui te coupe complètement les jambes.

Bon heureusement après 15 minutes ça se calme et on recommence à marcher dans les rizières sur une partie plate. La vallée est d’ailleurs super “curieuse” à ce moment car ça fait vraiment petite zone enclavée dans les montagnes alors que sur le reste de la marche c’est systématiquement des espaces immenses.

Comme d’hab on croise ça et là une Hmong qui revient des champs, un Hmong qui s’occupe de ses buffles, la vie à la campagne en somme.

Pour la dernière montée vers le bas de Sapa il se met en plus à pleuvoir, je suis complètement à la ramasse et j’ai la tête qui tourne pas mal. Je manque de me casser la binette (on utilise pas assez ce mot) mais j’arrive finalement sur la route, après quelques gâteaux tout revient en ordre et on peut marcher une dernière demi-heure sur la route jusqu’au centre de Sapa.

Dernière photo sur les rizières !

Pour nous c’est une petite douche, un petit verre et on repart jusqu’à Lao Cai pour prendre notre train de nuit de retour vers Hanoi.

Conseils pour passer ces quelques jours à Ta Van dans la région de Sapa :

  • Je suis resté avec toute la clique au Ta Van Ecologic Homestay, c’est un homestay à la vietnamienne c’est à dire que c’est plutôt une guesthouse qu’autre chose. Le propriétaire habite les lieux cependant il y a des bungalows en plus avec des vues sur les rizières et un dortoir dans la maison principale (les propriétaires dorment en bas). L’ambiance est quand même vraiment cool. Pour réserver c’est ici
  • Le homestay coûtait si je dis pas de bêtises 5 $ par nuit en dortoir, le dortoir est un dortoir normal avec moustiquaire et serviette, pas un 5 étoiles mais on est pas à Sapa pour ça !
  • Ta Van est un village qui se trouve grosso-modo au début de la vallée de Sapa, c’est donc un village qui reste relativement touristique mais déjà dans les rizières et surtout à des années lumières de Sapa (qui est une ville immonde, une plaque-tournante du tourisme dans la région). Quand je dis touristique c’est qu’il y a beaucoup de homestays/guesthouses et que tu sens qu’il y a plein de jeunes voyageurs de 25 ans mais par exemple il n’y a qu’un petit bar dans le village avec un billard (si ça peut te donner une indication). Rassurez-vous ça va changer donc si vous lisez cet article en 2020 (je croise les doigts) ça aura changé.
  • Pour le transfert entre la gare de Lao Cai (là d’où arrive le train pour Hanoi) et Ta Van il faut compter 1h20 de route, 1h pour remonter jusqu’à Sapa puis 20 minutes pour descendre dans la vallée et rejoindre Ta Van. L’hôtel nous a fait payé ça 800 000 dongs soit 33€, puisque nous étions 5 il nous fallait un minivan.
  • Les journées de randonnée dans la région coûtaient grosso-modo et si je ne dis pas de bêtises dans les 350 000 VND par personne. Aucun doute que vous pouvez trouver moins cher mais étant en voyage éclair à Sapa et étant donné qu’on s’en foutait du prix ça ne nous a pas empêché de dormir.
  • Attention car le prix des randonnées varie bien évidemment en fonction de ce que vous faites, je vous recommande de payer un peu plus cher afin d’aller du point A au point B et de revenir en voiture, cela vous permettra d’aller beaucoup plus loin dans la vallée. Si vous devez revenir à pied jusqu’à l’endroit où vous dormez (et donc pas payer la voiture) ça implique d’aller moins loin.
  • Pour éviter la foule essayez de partir tôt ou tard, si vous parlez à l’heure basique vous aurez du monde (comme lors de notre première demi-journée).
  • La première randonnée était de Ta Van à Ban Ho en passant par Giang Tai Chai et Seo Mi Ty. La seconde randonnée était de Ta Van à Sapa en passant par Lao Chai et Y Linh Ho.

Ce que vous apportez pour randonner à Sapa (et au Vietnam plus généralement) :

Faites vraiment attention car pendant les randonnées vous voyez vraiment des mecs qui sont complètement perdus niveau organisation, mention spéciale pour :

  • Le mec complètement rouge écarlate par les coups de soleil qui continue de marcher toute la journée (Jean-Michel je finis à l’hôpital avec des brûlures)
  • Le mec qui porte son énorme sac de Tour du Monde de 20kgs on ne sait pas trop pourquoi (Jean-Michel je finis pas le trek)

Quand vous partez pour randonner à la journée vous devez impérativement prendre de quoi vous protéger du soleil (achetez un chapeau Vietnamien, c’est pas pour rien qu’ils en mettent dans les rizières) et sur une grande partie de votre corps. Prenez aussi uniquement ce qui est nécessaire et surtout gardez à l’esprit que tant que vous avez de l’eau vous avancez facilement, donc n’hésitez pas à partir avec 1L en plus que prévu, dans tous les cas vous allez le boire rapidement.

Le truc important à comprendre sur Sapa

Dans un sens plus général n’allez pas à Sapa pour espérer voir des minorités ethniques reculés qu’on peut voir dans les documentaires du National Geographic. Sapa est une région qui est touristique depuis de nombreuses années et cela à juste titre, il y a plein de minorités ethniques qui sont hyper photogéniques mais surtout des paysages à tomber par terre comme tu as pu le voir dans cet article. Du coup une bonne partie des personnes qui voyagent au Vietnam veulent aller à Sapa.

Contrairement à d’autres régions du Vietnam qui vivent de nombreuses choses (riz, café, industrie textile, pêche, etc.) mais aussi du tourisme, Sapa possède l’énorme “problème” d’être une zone enclavée et relativement pauvre en ressources, il n’y a qu’une seule récolte de riz par an (en comparaison dans la région de Can Tho il y a 3 récoltes par an) et peu de choses pour gagner de l’argent dans la région autre que les étrangers qui viennent découvrir les rizières. Du coup pour une mamie il est beaucoup plus rentable d’essayer de te vendre une écharpe ou un collier que de se casser le dos dans les rizières, je n’ai pas de solution pour cela mais c’est simplement quelque chose dont il faut tenir compte. Dans l’idée mon paragraphe est très cliché et tu trouveras toujours un contre-exemple mais Sapa c’est un peu ça.

Questions ?

Vous avez des questions sur ces 2 jours dans la région de Sapa au Vietnam ? N’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous.