Aujourd’hui on part pour un endroit absolument mythique et génial : le sanctuaire de Fushimi-Inari. Cet endroit est absolument incontournable à Kyoto, photogéniquement c’est un endroit délirant avec les couloirs juste incroyables. Mais attention car le lieu se mérite.

Début de journée très très très très tôt !

On s’est levé à… j’ai même pas envie de dire ! Geoffrey des Kyoto Safari nous avait prévenu la veille : “vas y avant 7h00 sinon pour les photos c’est compliqué”. Du coup le lendemain j’impose à ma copine qu’on se lève aux aurores et on est à 7h08 en bas de Fushimi-Inari (oui on est un couple démocratique).

On remonte rapidement l’entrée principale, te dire que ça me refait l’effet d’un choc serait un euphémisme, cet endroit est juste visuellement fou.

Je suis très content car il n’y a quasiment personne, on croise bien quelques japonais ou étrangers mais il faut être motivé pour se lever à 6h00 du matin à Kyoto. Du coup lorsqu’on arrive à l’endroit le plus connu (qui est quasiment à l’entrée) il n’y a personne.

Bon je te rassure il y a quand même un boy qui a pris le mauvais chemin et qui s’est retrouvé au milieu. Et on a fait la même chose en faisant les prochaines photos de profil sur Facebook (je suis accompagné de ma copine mais aussi par Bastien, un pote de mon ancienne boite qui était par hasard aussi à Kyoto).

J’adore cette photo ne me demandez pas pourquoi !

En continuant on voit (et entend) aussi parfois des trucs bizarres, habituellement c’est les chinois & coréens qui donnent l’impression de passer leurs journées avec la valise mais cette fois ils sont bien japonais… et ils rentrent à Tokyo juste après (oui on a discuté plus loin). De mon expérience j’ai souvent l’impression que les chinois se baladent avec des petites valises pour pouvoir déplacer tous les trucs qu’ils achètent (dont beaucoup de cosmétiques). J’insiste sur le bruit car dans un sanctuaire à 7h00 du matin le bruit des roulettes détonne pas mal !

Le soleil n’est pas encore vraiment haut, du coup certaines parties sont très sombres ce qui est compliqué à gérer pour la photo, soit parceque ça manque de lumière soit parcequ’il y a au contraire des îlots de lumières assez bizarres dans une zone généralement sombre (“je suis pas venu ici pour souffrir ok ?”).

Un mec a lui déjà bien entamé sa journée de travail, jean-mich s’occupe de repeindre certains toriis (autant dire qu’il aura du boulot toute sa vie) ce qui donne quelque chose de différent dans ces photos qui se ressemblent toutes.

Car oui l’endroit a beau être photogénique au possible, il n’en reste pas moins que tu as l’impression de faire tout le temps la même photo (un peu comme pour la baie d’Halong).

En montant un peu on commence à voir d’autres choses, il y a plusieurs moments où le long couloir de torii semble prendre une pause et on voit donc autre chose.

A l’espèce de première “vraie” terrasse il y a plein de petits torris juste magnifiques, par contre le distributeur d’eau affiche des prix digne d’Hong Kong, du coup tu vois de l’eau avec modération.

Bon et puis bonne chance si vous visitez avec des amis qui marchent doucement, ils risquent de vous massacrer quelques photos comme celle ci-dessous.

Moment marrant, tu auras beau visiter des endroits incroyables il y a toujours ce moment où tout le monde s’en fout car il y a … un chat ! Une petite boule de poils assez marrante se balade dans les toriis et c’est direct le buzz pour lui.

En remontant il y a quand même moins de Toriis et plus de petits passages dans la nature.

Ca fait déjà pas mal de temps qu’on grimpe et lorsqu’on arrive au niveau de cette vue on comprend bien qu’il nous reste encore énormément à grimper (il y a une carte et on est même pas à la moitié). Je dois être dans 1h30 au marché de Nishiki pour démarrer un food tour et il faut encore qu’on redescende, la décision est prise : on fait demi-tour !

Sur le chemin du retour j’essaye donc de me focaliser sur autre chose, les escaliers, les feuilles mortes, les petits virages… bref j’essaye de varier les photos même si c’est pas évident du tout.

Tout au long de la redescente on a vraiment de plus en plus de personnes, on essaye une ou deux fois d’attendre à un bel endroit mais il y a simplement tout le temps des gens qui arrivent. En retournant sur nos pas on arrive au final assez rapidement à l’endroit “classique” où il y a vraiment beaucoup de monde, sur un coup de chance de quelques secondes je peux refaire une photo. Il s’est passé quasiment 2h entre mon arrivée et cette photo et au niveau de la lumière ça a bien changé !

En quittant le fameux couloir de Torris et en marchant jusqu’à l’enceinte on a un autre énorme coup de bol, un moment de peut-être 30 secondes sans personne. Du coup je mitraille comme un dingue (oui on peut avoir l’impression qu’il s’est passé un peu de temps car les photos sont différentes mais la réalité c’est qu’il doit y avoir 5 secondes entre chaque photo !).

Je fais d’ailleurs à ce moment une photo que j’adore d’une belle lanterne, un coup de chance sur les lumières !

Il est 9h30 et ma copine achète un petit souvenir de Fushimi-Inari, il commence déjà à y avoir un monde de dingue sur place et pour nous c’est l’heure de foncer à côté du marché de Nishiki pour notre Food Tour avec Arigato Food Tour. Oui pour ceux qui suivent j’avais déjà fait un Food Tour à Tokyo avec la même petite agence.

La face cachée de Fushimi-Inari

S’il y a bien un endroit qui peut être totalement flingué je pense que c’est Fushimi-Inari, dans un premier temps car beaucoup de photos sont quand même un peu fausses et surtout car le lieu n’est que peu adapté à recevoir beaucoup de visiteurs.

Ça ressemble souvent à ça lorsque tu voyages avec moi !

Et oui, Fushimi-Inari est un endroit photogénique à crever, c’est absolument sublime. Cependant pour de nombreux photographes qui galèrent l’endroit va se révéler assez compliqué car il faut bien maîtriser son matériel et surtout être patient. Quand je dis maîtriser son matériel c’est que par moment vous aurez vraiment que quelques secondes pour faire vos photos avant l’arrivée d’un groupe d’écoliers. Et quand je dis être patient c’est que si vous voulez votre photo il faudra justement pas bouger, attendre que le groupe d’écoliers passe, que le couple d’espagnol derrière avance, que la famille de français passe et vous aurez une fenêtre de 2 secondes. En venant à 7h00 du matin vous n’aurez pas ce problème (on ne l’a eu qu’au retour de notre marche, il était 8h30-9h00). en 2013 j’étais allé par hasard à Fushimi-Inari en fin de journée et en relisant mon article je crois que je n’avais pas été tant que ça embêté par les autres.

Mon pote Bastien avec qui j’étais par hasard en même temps à Kyoto !

Second point mais le lieu n’a pas été construit pour accueillir une foule importante et c’est un euphémisme de le dire, c’est dans l’ensemble un long couloir qui ne fait que quelques mètres de large. Si vous venez en milieu de la journée vous allez vivre la photo ci-dessous. Pas la peine de se plaindre que Fushimi-Inari c’est trop touristique, soit tu viens tôt ou tard, soit tu as du monde. Ah oui et pour information Fushimi-Inari est gratuit donc personne ne se prive de venir (les écoliers, les bus de touristes, les familles, les routards, bref tout le monde).

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