Cet article est la suite de mon Tokyo Safari, vous pouvez trouver l’article de la matinée sur ce lien et de l’après-midi sur ce lien.

Après avoir pas mal pédalé pour traverser la ville, nous arrivons dans le quartier d’Akihabara. Pour ceux qui ne le savent pas (pas de honte je n’étais pas au courant non plus), ce quartier est considéré comme la Mecque de l’électronique et des mangas, en clair il représente exactement les clichés que se font les étrangers du Japon.

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Evidemment il y a des salles d’arcades SEGA comme j’ai déjà pu voir à Takayama !

Nous entrons un peu plus dans le vif du sujet en arpentant quelques petites rues, c’est une ambiance déjà beaucoup plus sombre mais tout aussi intéressante. On passe devant quelques magasins et on sent vraiment que la ville est passée en mode nuit (j’ai pas trouvé d’autre expression, nous parlons désormais en novlangue).

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David en profite pour nous apprendre une chose assez intéressante sur la société nippone. Il nous explique ainsi que les femmes gèrent l’argent dans un couple marié (déjà ça c’est un scandale jusque là rien d’anormal), mais elles gèrent d’une façon qu’un français ne comprendrait pas. En fait il nous explique que les femmes gardent les cartes bleues et le chéquier. Parfois, l’homme (qui pourtant travaille) ne sait même pas combien d’argent il possède sur son compte… et personne ne fait grève !

Facade d'un rideau de fer

Ça crie pas Japon ça peut être ?

On se retrouve à ce moment en plein milieu d’Akihabara, nous passons à travers un marché où l’on vend un peu de tout, dont des dizaines de modèles de caméras miniatures, c’est très impressionnant à voir avec des caméras dans des stylos et dans un peu tous les objets inimaginables (si tu prends déjà des anxiolytiques et que tu as des tendances paranoïaques il ne faut pas que tu visites cet endroit, je suis sérieux).

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L’ambiance dans ce quartier est vraiment dingue, tout est éclairé et j’ai vraiment l’impression de bronzer en pleine nuit (j’exagère à peine). C’est vraiment agréable de se balader dans ce milieu urbain où tout brille et où tout est vraiment différent dont le métro qui passe au dessus de toi avec des publicités de partout. Cette ville est vraiment un régal pour se balader mais aussi pour prendre des photos.

Nous arrivons ensuite dans une rue avec des Maid. Si j’ai bien tout compris (j’ai l’impression de retourner à l’école), les Maid sont de jeunes filles qui sont en quelque sorte des rabatteuses, elles sont là pour attirer le pigeon client dans un restaurant ou un bar (d’où le nom Maid Café) et passent par la suite du temps avec lui évidemment habillées en domestique, visiblement ça marche pas mal au Japon. Le problème c’est qu’elles ne veulent pas être photographiées, David me conseille donc de faire un plan large de la scène pour ne pas avoir d’ennuis, je m’exécute tout en pensant à l’image que je dégagerais si je me faisais casser la gueule par 2 filles dans la rue…

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Les Maids c’est les filles sur la droite le long de la ligne !

Lorsque l’on reprend les vélos je pense que le tour est fini, pour être honnête on a pédalé toute la journée et il fait nuit noire. Que nenni, David continue en fait le tour et nous amène jusqu’à un bâtiment à côté de la gare (mais si c’est le bâtiment qui bouge dont j’ai parlé dans la matinée). Nous grimpons sur la terrasse pour s’offrir une vue magnifique sur la gare et les environs.

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“passable”

C’est vraiment de toute beauté, j’ai rarement vu de tels paysages en plein milieu d’une ville. Tokyo c’est un peu le Angkor urbain en fait. David en profite pour me donner quelques conseils sur de la photo de nuit, j’en tire une photo pas trop mal…

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La forêt primaire en photo !

Après cette escapade en hauteur c’est l’heure pour nous d’aller rendre nos vélos. David nous donne des conseils sur quoi visiter dans les prochains jours à l’aide d’une carte de l’office du tourisme. Je dois dire qu’il sait chouchouter ses clients et que je ne vois pas comment être déçu de la prestation. C’est quasiment l’heure d’aller dîner et je pars avec une personne du groupe pour manger vers Shibuya.

Une fois arrivé à Shibuya nous sommes frappés par ce que j’appelle “le choix des pâtes dans les supermarchés occidentaux” (on a tous nos petites théories sur la vie). C’est tout simplement l’impossibilité de faire un choix devant une offre pléthorique, nous passons devant au moins 20 restaurants avant de finalement rentrer dans un au hasard, la nourriture est correcte et le prix abordable. On se marre bien pendant le repas en parlant de voyages et de photos. On se quitte en reprenant le métro, comme d’habitude lorsque je quitte un voyageur je lui souhaite qu’on se retrouve dans 20 ans à l’autre bout du monde, à force d’en parler je pense que ça va vraiment m’arriver un jour.

Un restaurant classique de la zone.

Un restaurant classique de Shibuya

Je rentre à l’hôtel et je m’endors instantanément, le lendemain on va reprendre une forte dose de Japon puisque je pars à la recherche du Pokemon Center, j’ai en effet des neveux à qui il faut faire des cadeaux et si je n’ai rien à rapporté du “pays des Pokémons” ça risque de gueuler !

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Il ne me manque plus que Pikachu !