Il est très important de ne pas lire cet article dans les cas suivants:
- Tu n’aimes pas voir des gens essayer de se mettre des coups
- Lorsque tu es tout nu tu ne vois plus ton sexe car tu bois trop de bières.
Deux amies étaient présentes à Phnom Penh dernièrement (I. et L.) et elles se faisaient pas mal chauffer pour aller à la boxe par un autre ami, V. (c’est super compliqué comme phrase mais c’est simplement pour garder ça anonyme dans Google en 2040).
Résultat nous sommes allés à la boxe, globalement deux philosophies s’affrontent:
- La violence est le langage des faibles
- Si la violence ne résout rien, c’est que tu n’es pas assez violent
On arrive dans le club de boxe par un garage, pour vous donner un ordre d’idée c’est les décors du film “La Haine” mais en pire.
Lorsque nous découvrons le club – dojo – terrain bref le truc où ça se tatane c’est un peu la surprise, les gens sont très jeunes mais surtout ils sont super secs et musclés.
J’ai l’impression de pas être de la même espèce qu’eux, je suis à peu près sûr qu’il n’y en a aucun fan de charcuterie.
L’échauffement était nul, ça ressemblait pas mal à du fitness mais sans aucune fille en tenue moulante.
-> DÉCEPTION
Heureusement il y avait le champion du quartier de “patate dans ta bouche”, bizarrement le mec avait 2-3 tricks pour démonter des gens ce qui a animé la séance. Ci-dessous L qui essaye la technique sur V.
Hors combats, c’est vraiment très impressionnant de voir les plus jeunes s’entraîner. Tout repose sur la répétition des mêmes gestes encore et encore, ils refont la même séquence de 30 secondes pendant une heure. Parfois ils rigolent mais quand on fait les gestes il ne faut pas rigoler. Cela ressemble à des vieux films de Kung-Fu ou le maître fait répéter pendant tout l’hiver un coup de pieds à Bruce Lee sous un arbre.
Par la suite je me décale un peu pour assister à un combat, c’est moins impressionnant que ce que je pensais mais tu sens qu’ils laissent pas mal d’énergie la dedans… je ne suis pas vraiment surpris par les coups de points mais sur les coups de pieds il y a une sacré technique !
Au final V. souhaite en finir avec la vie, il hésite entre la corde ou l’overdose de médicaments mais opte finalement pour un combat contre la terreur locale. Au final il s’est pas trop mal démerdé mais il faut dire qu’en face c’était un peu Teddy Riner. Pour son honneur j’ai mis la photo la plus sympa, regardez les yeux du Khmer, le prédateur. Si je le croise dans la rue je change de trottoir.
Une expérience bien sympa même si au final ce sport ne m’attire toujours pas plus que ça (alors que physiquement j’ai vraiment des aptitudes).
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