Kampong Cham est une ville à trois heures de Phnom Penh, ce n’est pas un gros hub touristique mais la ville est quand même mentionnée dans le Lonely Planet.
Je suis parti un weekend là bas, enfin un weekend c’est vite dit, le vendredi soir a été très chargé dans le Macumba local avec L. et V. et nous sommes arrivés le samedi après-midi à Kampong Cham.
On décide de déjeuner avant de partir à l’aventure, le restaurant nous fait une “indienne”, il faudra qu’ils aillent acheter les ingrédients avant de tout cuisiner, nous ne perdons qu’une heure à attendre 2 “club sandwich”.
Le plan pour la fin d’après-midi est assez simple: “on loue des scoots”. Nous avons quelques problèmes à louer des scooters mais nous trouvons le pack avec “joe le guide” qui va nous amener aux quelques endroits à voir dans la région.
Après 15 minutes de scooter nous arrivons dans la campagne cambodgienne, notre guide ne comprend pas grand chose et il parle dans un mix d’anglais et de français. Bon c’est des rizières comme d’habitude mais moi j’adore ça.
Nous découvrons par la suite l’ancienne piste de l’aéroport, bon l’aéroport ne sert plus depuis des années mais c’est quand même marrant d’imaginer les avions commerciaux atterrir ici. T’as vraiment intérêt à faire tes prières, faut pas avoir eu de problèmes récents avec le bon dieu sinon tu finis dans la fosse.
Nous continuons notre route à travers champs jusqu’à un Bunker des Khmers rouges, de là on peut voir un kolkhoze local avec quelqu’un qui attend. C’est un peu les champions du monde de l’attente au Cambodge. J’aime beaucoup cette photo.
Nous nous arrêtons par la suite dans un village, les mecs comprennent pas trop ce que je fais avec mon appareil photo mais ce n’est pas très grave, des organismes français financent des constructions dans le village, notre guide essaye de lire la pancarte mais ça coince, il lit aussi bien que mon voisin lors de ma journée d’appel à la préparation de la défense (pas flatteur pour le voisin).
Nous continuons dans le village, plein d’enfants jouent, c’est parti pour la photo souvenir. Après la photo je montre le cliché mais cette fois ils sont pires qu’un banc de sardines. Je me fais absolument rouler dessus par cette bande d’avortons !
Pour dire vrai ils sont super mignons, je fais des zooms sur certaines parties de la photo et ils sont aux anges. Nous sommes adoptés en une demi-seconde (c’est facile à corrompre un enfant). Nous continuons la visite du village avec un enfant nous tenant la main.
Alors que nous quittons le village, nous repassons sur la même route et je capture cette scène. Une heure auparavant j’avais déjà pris cette photo en me trompant dans les réglages de mon appareil photo, en vérifiant la photo plus tard j’étais réellement déçu de moi même. Heureusement qu’ils font pas les 35 heures sinon j’étais mort, merci d’avoir fait naître Martine Aubry en France.
Nous allons cette fois-ci visiter un temple, le guide nous raconte absolument n’importe quoi sur Buddha, j’ai pas suivi grand chose aux cours de littérature lorsque j’étais en échange en Inde mais c’est à peu près sûr que l’histoire du guide n’avait pas grand chose en commun avec ce que j’ai appris.
Pour finir nous faisons l’erreur d’aller visiter ce temple tout en haut d’une colline, à gravir il doit y avoir au minimum 400 marches (c’était pas mal la merde, surtout en fin de journée par 35°). Le guide nous annonce qu’il faudra payer pour faire garder les scooter par la vendeuse d’eau, on ne comprend pas trop car il n’y a personne à 2 kilomètres à la ronde, il réalise qu’on est pas trop dêbiles et nous lâche un petit “ouai ok c’est bon” puis nous laisse gravir les marches.
Il est tard lorsque nous redescendons et il est l’heure de rentrer afin de rendre les scooters, sur le chemin nous nous arrêtons dans une cabane de pécheur afin de louer un bateau pour la journée du lendemain (le tour sur le Mekong est un classique).
Nous prenons nos quartiers dans la guesthouse où il fait 2000° et nous allons goûter le fameux burger du restaurant local, on est quand même bien fatigués de la journée.
[…] Le plus simple est de louer des scooter et de se balader, nous n’avons pas hésité à engager un guide pour une somme dérisoire (8$ mais il bossait pour n’importe quel prix, à 5$ c’était bon aussi). C’est plus facile avec un local car les lieux intéressants à l’extérieur de la ville sont quand même compliqués à trouver. Nous n’avons pas regretté une seconde, visite dans les rizières, villages, temples, ancienne piste d’aviation, c’était vraiment intéressant. Je vous encourage à aller lire mon résumé de la première journée à Kampong Cham par ici. […]
Tellement merci de me faire rire ! Entre ton voisin à la JAPD et Martine Aubry, you make my day 🙂
Belles photos mais les commentaires ne sont vraiment ni drôles ni respecteux vis à vis de ces gens …l’auteur n’a jamais essayé de les comprendre dans ses propos, le ” parfait ” touriste !
Salut,
Aha c’est clair !
Tu t’es fait empapaouter de combien par ce guide bidon?
Bonne question c’était il y a longtemps 😀 Je crois qu’on avait du lui donner 10 ou 15 balles !