Ça commence de façon pas drôle du tout puisque je suis allé visiter les killing fields aux alentours de Phnom Penh (j’étais entouré de L. et PY.). Rançon du succès on se plaint désormais lorsque je ne cite pas les gens dans mes articles sur le blog.
Visiter les killing fields à Phnom Penh
Cet endroit retrace le génocide des Khmer rouges perpétré par Pol Pot, pour faire très rapide il a tué plus de 20% de la population en quelques années et c’était pas de la plus belle des façons. Les killing fields à Phnom Penh c’est un endroit vraiment difficile psychologiquement. D’habitude je suis très souvent sur le ton de l’humour mais pour une fois je vais éviter les blagues. Je vous invite d’ailleurs à lire la page Wikipedia des crimes du régime Khmer rouge, l’histoire du cambodge et l’horreur des killing fields est quelque chose que l’on connait très peu en Europe. A la fin du parcours L. aperçoit une mâchoire avec des dents dans la terre, vraiment un sale délire. Le lonely planet devrait indiquer qu’il est conseillé d’apporter des antidépresseurs.
Inutile de préciser que pour détendre l’atmosphère j’ai fait des mauvaises blagues sur les chinois (merci à eux), il fallait bien qu’on se détende un petit peu sinon les killing fields c’est pas vraiment joyeux.
Heureusement il se passe un truc pour me remettre la patate directement en sortant, un tour opérateur a été assez infâme pour à moitié copier le slogan de l’Inde mais avec l’accent asiatique. Les indiens ont le “Incredible India”, les espagnols ont le Camboya Increible. Ça me fait beaucoup trop rire en sortant des killing fields (même une blague sur toto m’aurait fait rire je pense vu l’état psychologique).
Une manifestation à Phnom Penh en revenant des killing fields
Nous retournons en ville et il y a 2-3 personnes qui défilent au cours d’un manifestation politique, il y a quand même une sacré organisation. Tu sens la spontanéité !
Je vais maintenant vous montrer la rue où j’habite, je loge actuellement dans un appartement d’à peu près 40m² que je loue pour 165€. L’appartement est sympa, j’ai la climatisation et une connexion internet qui tient la route. Bon en plus la rue est calme et je suis assez bien placé dans Phnom Penh (la fameuse rue 264, très très loin des killing fields). J’ai un très joli temple en face de moi, le problème c’est qu’ici il y a des câbles partout, c’est un beau bordel pour prendre des photos à part si tu occupes la profession de Graphiste spécialiste des câbles sur Photoshop (ne rigolez pas ça existe).
Je découvre enfin les restaurants asiatiques sur les chaises en plastique, c’est quelque chose que je n’avais quasiment jamais vu dans les pays que j’ai visités (Malaisie, Philippines, Indonésie). Je trouve ça particulièrement pratique et puis ça rend pas trop mal en photos. En parlant des photos j’ai en ce moment des problèmes à prendre de belles photos car j’ai un temps limité dehors à cause du travail et que le ciel est très gris. C’est un peu l’enfer sur les lumières du coup et je n’ai pas le temps d’attendre (il faut bien que je produise de la valeur ajoutée devant mon ordinateur).
Lorsque j’ai besoin de faire une coupure avec l’ordinateur sur lequel je passe une partie de mes journées j’aime beaucoup me balader le soir dans la ville, ça me permet de mieux sentir le truc. Hier soir j’ai pris une photo que j’aime pas mal, je trouvais vraiment le fossé social assez prenant. Tout le monde chante pour soutenir son candidat pendant qu’à quelques mètres de là des personnes dorment dans la rue.
Je vais surement me balader un matin dans la semaine afin de visiter quelques endroits assez “famous” que je n’ai pas encore vu puis ça sera Angkor ce weekend (le destin s’acharne contre moi).
[…] Il existe plusieurs endroits à visiter à Phnom Penh, votre Lonely Planet vous fera une belle liste de tous les endroits intéressants. De mon point de vue il est impératif de faire les killing fields, c’est un ancien camp des Khmers rouges qui est chargé d’histoire (je ne conseille pas avec des enfants, ce n’est pas une visite très “facile” que je raconte dans cet article). […]