Lorsque tu fais de la voyage et que tu veux progresser je pense qu’il est important de connaitre les règles de bases en photographie. On ne va pas parler de la technique pure de l’appareil (comment ça fonctionne) mais respecter certaines règles va te permettre de faire des photos plus jolies, d’en louper beaucoup moins et va parfois te donner les clés pour faire une photo lorsque tu es en manque d’inspiration.
Si vous partez photographier l’Asie certains points ci-dessous (notamment sur le riz, sur les vitesses de déplacement des différents scooters ou tuktuk) peuvent vous aider à progresser facilement dans vos photos.
Certains conseils sont vraiment pour les photographes (ceux avec un appareil) mais la plupart fonctionnent même avec un Smartphone (j’en suis sûr puisqu’en 5 ans de vie commune avec ma femme elle sort désormais des photos canons de son Samsung !).
1. Les Tiers
C’est évidemmant la règle de base à connaitre en photographie, c’est la plus connue et c’est généralement pas trop compliqué à comprendre. Tu prends ton cadre, tu le divises en 3 parties de haut en bas et en 3 parties de gauche à droite.
Ensuite quoi qu’il arrive tu essayes de mettre ton élément très important à l’une des intersections, ou carrément sur une des lignes. En prenant un exemple bête tu vas mettre la mamie qui pédale dans une intersection, une monsieur sur son cyclo, un portrait, un oiseau… tout ce qui est l’élément principale de ta photographie et que tu veux absolument mettre en avant.
Parfois l’élément principal est bien trop grand pour que cela puisse simplement tenir dans une intersection, mais dans ce cas tu vas essayer de mettre la partie principal de ton élément dans une ligne et le point le plus important de cet élément dans l’intersection. Cela peut-être la mer (que tu vas mettre donc au niveau d’un tiers et non au milieu), cela peut-être pour une rizières (où tu vas encore une fois éviter de la mettre en plein centre). Quelques exemples :
Tu vois bien les rizières à peu près au tiers de la photo, et la maison dans le coin des tiers en bas à gauche. La Maison n’est pas au Centre, le Riz n’est pas centré, du coup la photo parait homogêne et le paysage rend bien.
C’est moins marquée sur cette photo mais dans l’idée c’est la même chose, je mets la mer au tiers et j’essaye d’avoir le bateau dans le coin en bas à gauche. Le bateau est beaucoup trop centré sur cette photo mais… les clichés précédents des libélules étaient sur le chemin (on sent du coup moins le mouvement et la photo parait moins homogêne).
2. Centré ou pas centré ?
Si tu as bien lu le paragraphe précédent tu te dis par exemple qu’il faut au final rarement centrer une photo et pourtant… moi j’aime bien centrer une photo. Cela va souvent avoir tendance à renforcer ton sujet et à tout de suite rendre ta photo compréhensible. Il est donc primordial de ne pas suivre les règles importantes lorsque tu sens que c’est pas le moment. Par exemple pour le Taj Mahal ça fonctionne rarement sur le côté, le bâtiment est tellement important et tellement attirant que tu peux le centrer et faire attention à tout le reste.
A noter que centrer peut marcher avec tout un tas d’autre cas, par exemple lorsque tu veux mettre en avant quelqu’un ou quelque chose tu peux toujours mettre cette personne en plein milieu. Impossible de ne pas comprendre que c’est la personne importante. Cela va souvent être le cas lorsque tu photographies vraiment l’évidence (genre un mec qui prend toute ta photo) et encore plus souvent lorsqu’il y a des lignes directrices qui vont vers la personne.
3. Ton arrière-plan, ton arrière-plan, ton arrière-plan
Tu as remarqué sur les photos que je viens de mettre pendant plusieurs paragraphes ? Les arrières-plans sont souvent impeccables.
C’est quasiment le point le plus important et pourtant c’est quelque chose de très difficile. Lorsque tu vas vouloir prendre quelqu’un en photo tu n’as pas énormément de temps, du coup tu veux déjà faire ta photo correctement (avoir les bons réglages, la bonne mise au point) et c’est donc difficile de gérer ton arrière-plan. En fait il faut vraiment que tu fasses beaucoup de photo pour bien imaginer à l’avance ton arrière-plan et comprendre ce qu’il s’y joue. Il faut que tu penses arrière-plan lorsque tu vas analyser ta scène en voulant prendre ta photo, c’est essentiel et c’est une régle basique : “imaginer ma photo et comprendre ce qui pourrait gêner”.
Par exemple sur la photo ci-dessous (qui date de 2013) je n’ai pas du tout vu le parapluie. Du coup la photo transmet quelque chose mais techniquement c’est pauvre.
L’arrière-plan n’a pas besoin d’être vide, parfois tu as énormément de chance et l’arrière-plan est parfait et très sombre (souvent lorsque les gens sont dans l’entrebaillement d’une porte) mais tu pourrais utiliser le parapluie comme toile de fond, ou carrément un beau mur s’il est uniforme ou de plusieurs couleurs.
Si l’arrière-plan est horrible tu as plusieurs options pour passer outre, tu peux par exemple prendre ta photo depuis le sol (ce qui veut dire que ton arrière-plan sera le ciel… ou les arbres comme sur la photo ci-dessous), ou carrément prendre ta photo depuis le dessus (dans ce cas plus d’arrière-plan, au lieu de faire un portrait horrible car tu as la lumière qui est derrière la dame, pourquoi ne pas faire une belle photo du dessus ?).
4. Comment montrer le mouvement
Montrer le mouvement est aussi une règle de base pour éviter les photos incompréhensibles, c’est un peu le même système que le regard des gens d’ailleurs. Lorsque tu veux montrer le mouvement il faut absolument que tu laisses la partie où la personne va assez libre. Par exemple sur la photo ci-dessous tu vois que les vélos vont vers la gauche et tu as aussi l’espace libre pour comprendre que les vélos avançent. C’est la même chose pour le bateau juste en dessous qui vont de gauche à droite.
C’est un peu le même sytème lorsque tu as des regards, tu vas avoir tendance a essayer de mettre le visage de la personne dans le coin opposé, comme ça tu as cette notion d’espace et la photo rend mieux. D’ailleurs sans m’en rendre compte je vous ai mis une autre photo où j’ai utilisé le fait d’être au ras du sol pour atténuer un arrière-plan trop fouilli (ici c’est dans un marché, donc l’arrière-plan aurait été très hétérogène et grâce au parapluie ça rend bien !).
Si tu te dis que c’est un peu compliqué ces règles tu peux trouver 2 exemples ci-dessous qui expliquent bien cette notion d’espace. J’ai aussi ajouté les tiers pour que vous puissiez bien comprendre.
Attention car on peut aussi jouer des règles pour avoir des photos vraiment différentes, cependant là où j’aime bien faire des photos centrées… je dois dire que j’ai un peu de mal à ne pas respecter la règle de l’espace vide pour le mouvement. Je n’ai vraiment que quelques exemples où ça fonctionne plutôt bien… mais ça fait toujours bizarre non ?
5. La vitesse minimale VS la vitesse de ton sujet
Une autre règle essentielle si tu veux améliorer facilement tes compétences en photographie : la vitesse de ton sujet.
Attention car autant les règles précédentes sont applicables à tout un chacun (et même sur un iPhone), autant là il faut commencer à comprendre comment fonctionne un appareil photo.
Pour faire simple la vitesse de mouvement de ton sujet va grandement impliquer la façon dont tu dois régler ton appareil photo. Il est en effet très facile de louper des photos lorsque ton sujet se déplace rapidement, ou au contraire lorsque tu as tellement peu de lumière que tu as du mal à avoir une vitesse élevée. Il faut commencer par se poser la question : qu’est ce que je prends en photo ? Une personne qui marche doucement ? une mamie à vélo ? un scooter ? une voiture de course ? Est-ce que je prends en photo un oiseau sur une branche ? un oiseau qui vole ?
Vous avez sûrement rien compris donc je vais vous prendre quelques exemples :
- Des personnes qui marchent
- Des moyens de locomotion rapides
- Figer de l’eau ou du riz
Des personnes qui se baladent, 1/250 c’est OK
Une personne qui se balade va généralement assez doucement (il y a rarement un mec qui tape des sprints en Asie). Du coup en restant sur une vitesse d’obturateur raisonnable on peut sans problème photographier des gens dans la rue. Typiquement sur la photo ci-dessous c’est une dame qui marche dans la rue, on applique donc des réglages assez standards, 1/250, F5.6, ISO 250. Avec une vitesse à 1/250 je sais que la dame sera bien nette puisqu’elle marche doucement.
Lorsque c’est la nuit vous allez avoir beaucoup moins de flexibilité car il y aura moins de lumière (il peut donc être difficile d’avoir des vitesses à 1/250 en gardant une qualtié d’image correcte). Sur la photo ci-dessous je suis par exemple au maximum de ce que je peux faire c’est à dire qu’on est la nuit et que je fais des photos à 1/60. Ce n’est pas recommandée et c’est vraiment très limite. J’aurais aimé avoir une vitesse beaucoup plus élevée.
D’ailleurs les mouvements des gens peuvent parfois être flous même à 1/250, n’hésitez pas à mettre beaucoup plus lorsque les gens font des mouvements brusques.
Le vélo, buffles ou scooter : 1/400 et beaucoup plus !
On passe au niveau supérieur et on essaye de comprendre, lorsqu’une mamie se déplace en vélo elle va naturellement aller beaucoup plus vite que lorsqu’elle marche. Il va donc falloir passer à la vitesse supérieur au niveau de votre obturateur et avoir une vitesse à 1/400 et… beaucoup plus. Cela va dépendre de son mouvement mais dans l’idée pour figer l’action il faut commencer “à envoyer”.
C’est important mais en Asie vous aurez de nombreuses personnes qui se déplacent en moto, dans ce cas il est important de monter de plusieurs crans niveau vitesse, n’espérez pas faire une photo nette à 1/160 alors que ça convenait pour la mamie en vélo qui rentre du marché. Il va falloir monter la vitesse de votre obturateur pour espérer avoir une photo nette partout.
C’est exactement le même système lorsque vous passez sur des choses qui bougent encore plus rapidement. Sur la photo ci-dessous à Bali c’est carrément des courses de buffles, normalement un buffle ça va doucement mais là ils sont comme des dingues. Avec une vitesse de 1/3200 tout est figé et je peux utiliser la photo ! Si j’avais fait la même photo à 1/160 par exemple j’aurais eu du flou.
Le riz en suspencion (ou l’eau) : on met au maximum !
Dernier point important mais si vous avez déjà compris comment figer une mamie, un vélo ou en scooter il va falloir complètement changer de niveau pour l’eau ou le riz. Pour fixer ces petits éléments il faut monter votre obturateur et vous allez tout de suite passer sur des vitesses entre 1/1000 et 1/4000. Vous allez à ce moment bien voir les différents éléments dans vos photos (imaginez la vitesse du riz lorsque des dames tapent sur du bois ou de l’eau qui sort d’un robinet et qui éclabousse une scène.
Cela peut paraître un peu bête mais la compréhension de votre sujet va entraîner une bien meilleure prise en compte de votre part ! Vous allez savoir ce que vous pouvez et ne pouvez pas faire. C’est un point essentiel !
Comment monter rapidement ma vitesse ?
Généralement la solution la plus facile pour rapidement augmenter votre vitesse (car vous serez déjà à l’ouverture quasiment maximum) c’est de mettre un coup d’ISO en plus. Donc même si vous êtes en pleine journée et qu’il y a un soleil de dingue (et que vous auriez une vitesse à 1/640 pour ISO 100, vous montez un coup sec à 400 ISO et du coup la même photo sera à 1/2000 ; mon calcul est peut-être faux d’un point de vue de la montée réelle mais dans l’idée c’est ça).
Attention : Généralement les ISO vont détériorer la qualité de votre image, donc faites attention car moins votre appareil est cher et plus la montée en ISO va détériorer votre image. Plus vous montez en ISO et plus l’image est aussi difficile à retoucher (notamment pour déboucher les ombres qui sont… déjà de mauvaise qualité à cause de la montée en ISO).
6. Les ISO, ton ami ou ton ennemi ?
Je viens juste d’aborder les ISO et c’est un point important. C’est quelque chose que j’ai mis longtemps à comprendre mais je voyais les ISO comme mon ennemi. Du coup je loupais souvent les photos car je voulais impérativement garder mes ISO sur un chiffre très bas pour éviter de détériorer la qualité des images.
Bien évidemment en journée et sur de la photo de paysages tu peux mettre les ISO au minimum, cependant je n’hésite désormais pas à photographier rapidement à 200 ou 400 ISO, surtout lorsque je zoom (en zoomant le flou arrive plus rapidement).
Par exemple sur la photo on est dans l’après-midi à Hong Kong et d’un coup l’orage arrive, on se réfugie dans le tram et je sens que je peux faire une photo superbe. Je mets ma vitesse mais elle est trop faible donc j’augmente toute de suite à 640 ISO, j’ai une vitesse à 1/320 et je peux faire cette photo que j’adore (avec le soleil qui est cachée et entre les buildings on se croirait presque de nuit !).
Je n’ai pas d’exemple vraiment marquant d’une photo incroyable que j’aurais faites avec 2000 ISO. Mais sur la photo ci-dessous (prise dans la halle du marché de Meo Vac un jour nuageux) je suis à F4 (ouverture maximum de mon objectif), 1/160 (ce qui est le minimum vu que la photo est zoomée) et du coup j’ai 1600 ISO. Si j’avais fait cette photo même à ISO 1000 car “oulala ça va pas rendre parfaitement” j’aurais eu une vitesse à quoi ? 1/80 ? le mec aurait été complètement flou et la photo vous l’auriez jamais vu. C’est loin d’être une belle photo mais je pense que c’est un bon exemple !
Conclusion : Montez vos ISO quand y’a besoin, il vaut mieux avoir du bruit sur la photo qu’une photo loupée. Cependant si vous avez les réglages un peu trop automatiques vous allez parfois avoir des ISO 2000 ou 3200 en pleine journée… ce qui n’est pas recommandé du tout (surtout sur les appareils bas de gamme).
7. Les lignes rendent ta photo sublimes
Les lignes c’est important et pas que pour faire une photo symétrique. Ca va te permettre de cadrer facilement une image en apportant différentes choses. Je prends quelques exemples :
- Photo du téléphérique : Le fait d’avoir des cables ou des lignes qui vont tous vers un même endroit va rendre ta photo assez homogène et on comprend tout de suite ce qu’il se passe avec le pylone en plein Centre de l’image. J’ai fait d’autres photos plus zoomées (on y voit moins les cables et la scène en général) et honnêtement… ça marche pas, on a l’impression que les cabines sont posées au hasard ou que c’est un montage.
- La dame sur son vélo le long du mur : Bon là c’est assez facile à comprendre, j’aurais pu faire la photo de face (au milieu de la route) et pourtant je me suis décalé pour avoir ce long mur qui m’emmène jusqu’à mon sujet. Bon là en plus le mur est homogène, la lumière est à droite, le reste est sombre… c’est quasiment parfait.
Sur cette photo vous pouvez aussi très bien voir la notion des tiers (la dame est dans le coin bas droite), ainsi que la notion de mouvement (elle va avancer vers la gauche, donc elle se trouve à droite).
- Le monsieur sur la montagne avec les buffles : Là c’est encore différent puisque j’utilise la montagne comme ligne pour couper en deux ma photo, le fait d’avoir cette diagonale apporte quelque chose à la photo et ça change de simples montagnes. J’aurais dû encore plus zoomer pour avoir une diagonale encore plus prononcée mais… il était trop loin !
- Les routes & chemins : Pas besoin d’expliquer, là on comprend tout de suite et la ligne fonctionne systématiquement puisque ton regard va toujours suivre cette ligne ! Tu vois en plus que sur la seconde photo ci-dessous j’ai fait la même chose avec la montagne qui coupe proprement la photo (du bas à droite à en haut à gauche).
8. “Manger bouger”
En faisant vos photos tranquillement sans aller au charbon vous allez parfois louper des photos de malade. Tout simplement car à un moment pour faire une photo dans les rizières il va falloir mettre les pieds dans la boue, parfois tomber, parfois mettre les pieds dans l’eau… Vous allez transpirer car vous transportez du matériel, vous allez courir, vous allez en avoir un peu ras le bol mais… ça fait partie de la photo. Il faut continuer de se battre car vous serez souvent récompensés !
Pour reprendre l’exemple des courses de buffles il faisait chaud et je me baladais avec tout le matériel, j’étais à ras de la course et je me prenais la boue… mais les photos sont sublimes ! Vous allez parfois vous faire jeter par les gens en mode “dégage” alors que parfois ils vont vous offrir le thé, ça dépend !
Si vous ne vous reconnaissez pas dans cette description (ce qui est compréhensible) du coup n’hésitez pas à diminuer légèrement vos attentes lorsque vous êtes en Asie du Sud-Est ! C’est pas en restant tout propre que vous aurez la mamie qui rigole dans les rizières à 1m de vous !
9. Mettez la sauce sur le bateau/scooter/bus et vous prenez pas pour une photographe d’exception
Lorsque vous visitez un pays en Asie vous allez quasiment tout le temps au moins une fois monter sur un bateau, que ça soit sur le lac Inle, sur le lac Tonlé Sap, dans les 4000 îles ou dans le delta du Mékong. Faites bien attention car vos sujets vont bouger et… vous allez aussi bouger. N’hésitez pas là aussi à bien prendre en compte qu’il va falloir largement augmenter la vitesse d’obturation (et aussi l’ouverture car avec les déplacements la mise au point est plus difficile). Cela fonctionne aussi si vous êtes dans un tuktuk, dans une montgolfière, sur une moto… enfin partout où vous bougez sans vous en rendre compte.
T’as rien compris à ce que je viens de dire ?
Pour faire une photo ton appareil photo récupère la lumière pendant un laps de temps (souvent très court par exemple 1/200 ème de seconde, mais parfois beaucoup plus long lorsque la lumière est faible par mauvais temps, coucher de soleil, dans une maison, etc.). Afin d’avoir une photo nette il faut que pendant ce laps de temps tout soit figé.
Le problème lorsque ton sujet bouge et que tu bouges aussi c’est que le flou arrive très vite. Par exemple sur la photo ci-dessous imaginez le tuktuk devant qui tourne à droite pendant que mon tuktuk roule dans un nid de poule. PAF c’est loupé ! (si vous avez déjà pris un tuktuk vous savez à quel point “ça bouge”).
Si tu n’as pas assez de lumière tu peux avoir différent flou si c’est ton sujet qui bouge ou si c’est toi qui bouge (ou les deux). Sur la photo ci-dessous tu peux bien voir que la vitesse était correcte pour les maisons (qui ne bougent pas), passable (pour ceux qui bougent un peu) et tout ce qui est en mouvement assez rapide c’est très flou (c’était de nuit, je pense que j’ai genre 1 seconde d’ouverture).
Petit tips : En faisant votre photo et en la regardant à l’arrière de l’écran vous ne vous rendrez souvent pas compte que la photo n’est pas super nette car le flou sera très souvent léger et la mise au point mauvaise de quelques mètres. Mais une fois sur l’ordinateur à votre retour vous aurez les boules donc… pensez-y ! Vraiment lorsque vous bougez et que votre sujet bouge mettez “un coup de boost” à votre vitesse. Je le fais tout le temps et ça a vraiment amélioré mes photos (je monte dans un tuktuk je considère qu’il faut que je double ma vitesse minimum, je suis sur un bateau je double ma vitesse minimum, etc.).
10. Une fois que vous maitrisez ces règles…
Une fois que vous avez bien compris les 9 règles précédentes vous n’avez plus qu’à les respecter quand vous souhaitez et à ne pas du tout les utiliser lorsque vous en avez besoin. Centrez vos photos, mettez le bateau tout en bas, mettez la dame tout en haut dans un coin mais… attention car ces photos sont souvent un peu dérangeantes lorsque vous les montrez à vos amis (avoir un ciel sur 90% de la photo c’est pas courant).
Juste un dernier conseils quand on parle de créativité… à mes débuts pour être créatif j’avais tendance à mettre mes photos sur le côté… arrêtez tout de suite ça fonctionne quasiment jamais donc oubliez les photos sur les côtés pour “changer un peu” car c’est que vous faites sûrement fausse route (ça fonctionne parfois, mais sinon c’est pas la solution). C’est vraiment ça être créatif ?
Questions ?
Vous avez des questions sur cet article ? n’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous. Pour rappel si vous souhaitez vous améliorer en photos de nombreux autres articles arriveront bientôt dans la partie Conseils !
Hello !
Juste une question classique… Quel boîtier/objectifs utilises-tu ?
Merci. 🙂
Salut,
C’est dans le prochain article sur mon matos 🙂 pour faire très simple 2 x Canon 6D + 24 1.4 + 70-200 F.8 + 50 1.8 + 24-105 F4 🙂
Bravo pour cette belle et sensible leçon.
Je rajouterai : au Viêt Nam, ne pas manger tout ce que les autochtones mangent surtout dans des échoppes perdues le long des routes de montagnes, car notre système digestif ne dispose pas des protections nécessaires. Un ragoût de buffle a failli m’être fatal !!!
Merci pour ces précieux conseils.
Encore de bien précieux conseils 😉 Moi qui me contentais de la règle : je suis au 400mm donc pas moins de 1/400eme de seconde ! Je vois que je suis loin du compte :p Sinon je me reconnais bien en “râton crotté” car je ne ménage pas ma peine pour sortir le cliché qui va faire la différence :p Sylvie Clochard