Aujourd’hui et après avoir effectué une visite succincte de Takayama lors de la journée précédente, j’ai une journée complète pour visiter la ville, c’est un peu ma seule journée de “transition” de ces 15 jours (il faut parfois lever le pieds, même en voyage commando), Je prévois donc de visiter le village-musée de Hida No sato puis de faire un peu de shopping et des visites dans le vieux quartier de Takayama.
Direction le musée:
Je me lève assez tôt pour pouvoir visiter le musée qui est assez “spécial”. Cette région est connue pour ses habitations très différentes dont je parlais à Shirakawa-Go. A Takayama les autorités ont donc créé un musée de plein air représentant un ancien village, il est parfois légèrement modifié pour pouvoir tout présenter mais dans l’idée c’est un ancien village (le premier qui se plaint que c’est pas authentique à 100% sera pendu par les pouces).
Evidemment on est au Japon donc tout est organisé au millimètre, cela me prend 15 secondes au guichet pour acheter mon pass’ musée + bus et 30 secondes plus tard je monte dans celui-ci. Je pense à ce moment là au temps qu’il me faut au guichet de la SNCF pour changer un billet “nian nian nian vous l’avez acheté sur internet vous ne pouvez pas le changer même avec l’assurance annulation, il faut que vous remplissiez le formulaire B2 et M7 pour être remboursé de 2€ d’ici 6 mois”, le pire c’est que c’est une histoire vraie.
J’arrive au musée qui ne me semble pas si grand que ça, je prends une bouteille de coca pour bien démarrer la journée (il y a bien longtemps que j’ai abandonné cette guerre contre le marketing) puis je rentre dans l’enceinte du musée.
Le musée a l’air top !
L’entrée est très belle puisque l’on débouche directement sur un lac avec les maisons en toile de fond, ça ressemble même franchement à une brochure publicitaire, presque trop parfait.
Il y a pas mal d’animaux dans le lac, les japonais ont donc prévu un petit business en vendant de la nourriture aux touristes sauf qu’on est au Japon. Ici le business tourne tout seul et il est en libre-service, ils sont tellement honnêtes qu’il n’y a pas besoin de verrouiller, les gens mettront les pièces et personnes ne prendra la caisse (si les pauvres horodateurs de Paris m’entendent, Amen).
Je continue mon tour du village, qu’on peut en gros résumer avec en quelques photos:
Il y a aussi des panneaux explicatifs en anglais (alléluia), c’est très intéressant et on apprend pas mal de choses. Avec une photo on nous explique par exemple comment les gens transportaient le bois lors des hivers rigoureux, ça donne pas des masses envie de vivre ici.
La cavalerie arrive !
Sur la fin de mon petit tour je suis surpris par un bruit bizarre, il faut savoir qu’au Japon on ne fait pas de bruit pour rien (j’espère qu’un jour cette phrase fera la couverture d’un journal en Inde). Les gens font du bruit en mangeant les ramens (pattes assez épaisses) pour montrer que c’est bon (concert gratuit dans les restaurants), les gens font du bruit quand ils veulent vraiment quelque chose mais dans un musée c’est très calme et relaxant.
J’identifie assez rapidement ce bruit à des enfants, cela signifie que comme lors de mon passage à Nara je vais voir arriver d’ici peu une horde de petits japonais en casquettes type “poussin” qui viennent visiter le village, ça n’a pas loupé 2 minutes après la cavalerie était là. Bon il me font encore marrer, c’est tellement cliché que ça ne peut qu’être drôle, ils sont comme des dingues lorsqu’ils voient les oies et les canards, oui même au Japon des enfants restent des enfants.
Pour moi c’est l’heure de partir du musée, cette fois l’organisation japonaise me met tout (c’est vraiment le cas de le dire) puisque le bus pour rentrer en ville part juste devant moi, je dois donc attendre le prochain bus pendant seulement 40 minutes avec cette vue sublime:
Je déjeune et je rentre à l’hôtel pour faire la sieste, la ville dans laquelle je me trouve est vraiment petite, nous sommes en début d’après-midi et j’irai visiter le vieux quartier quand le soleil sera moins fort (ça fera de plus jolies photos). Je m’endors comme un cadavre (certains apprécieront l’image) et je me réveille beaucoup trop tard, c’est pas grave on est reparti il faut simplement que j’achète quelques cadeaux pour mes neveux !
Takayama en profondeur:
La vieille ville de Takayama est au final assez petite, le vieux quartier se compose de quelques rues avec des maisons superbes, une fois de plus j’ai l’impression de me retrouver dans le Japon médiéval.
Takayama est une ville connue pour quelques spécialités régionales et notamment son saké, il y a des brasseries qui vendent du saké un peu partout (malheureusement ils ne vendent qu’en bouteille, je prends 4 avions pour rentrer, les probabilités que la bouteille soit vivante à la fin sont de 3,48%).
J’effectue quelques cadeaux, les sabres en bois devraient faire le buzz auprès de mes neveux, le vieux quartier de Takayama est très touristique et il existe de nombreuses échoppes pour satisfaire les touristes.
Je rentre à l’hôtel en passant acheter quelques babioles dans un supermarché local, je ne comprends pas tout au rayon “presse”, en revanche 2 types de magazines dominent le reste.
J’ai acheté quelques cadeaux et je ne sais pas trop comment je vais faire passer tout ça dans mon sac, j’organise mon départ en train pour le lendemain en passant à la gare et je m’en vais dîner dans un super restaurant, vous aurez d’ailleurs un article spécial sur ce dîner puisque c’était de loin mon meilleur repas au Japon.
La suite:
Je quitte Takayama dès le lendemain afin de rejoindre Tokyo où je vais y passer 4 journées avant de finalement quitter le Japon. J’en profiterai d’ailleurs pour utiliser entre Nagoya et Tokyo le fameux shinkansen, le train à grande vitesse japonais.
[…] Lors de la journée suivante je partirai à la découverte du village-musée d’Hida-No-Sato et je ferai une visite plus approfondie de la ville de Takayama (l’article est disponible par ici). […]