Après avoir découvert le magnifique volcan Bromo je vous emmène cette fois découvrir un volcan situé encore plus à l’Est sur l’île de Java, déjà pratiquement à la frontière avec Bali. Je veux bien entendu parler du volcan Kawah Ijen connu pour sa beauté, ses porteurs de souffre et ses flammes bleues. Si tu n’as pas compris cette dernière phrase je t’explique plus bas.
Arrivée au Kawah Ijen et nuit très courte
Mon histoire sur le Kawah Ijen commence en fait à la fin du Bromo, car oui on termine le Bromo à 10h du matin et après on passe la journée dans la voiture. On se dirige tout simplement vers l’autre volcan et ce n’est que des paysages indonésiens pendant des heures dans un minivan.
Après 7h de voiture on arrive enfin non-loin du Ijen (on va raccourcir comme ça plutôt que de dire Kawah Ijen tout le temps), on sent très clairement un changement d’ambiance et de végétation, on commence alors à redescendre de l’autre côté de la montagne et là je demande à ce que l’on s’arrête car la vue est juste grandiose.
Une nuit très courte à l’hôtel
Nous voila enfin arrivé dans notre hôtel, enfin plutôt l’endroit qui va nous servir à passer la nuit la plus courte de notre vie puisqu’on se lève à 1h30 du matin, oui tu as bien lu 1h30 du matin. L’hôtel est à peu près correct hormis les SdB mais on fera avec. Je suis d’ailleurs dans le même hôtel que Elisabeth et Jérémie avec lesquels j’avais déjà visité le Bromo (relire l’article) !
Si tu te demandes pourquoi la nuit est très courte, je vais t’expliquer qu’il y a 3 façon de découvrir le volcan Ijen :
- Ceux qui en ont dans le calbute comme dirait Silvester Stallone vont se lever à 1h30, arriver en bas du Ijen sur les coups de 2h15 et tout grimper de nuit, puis descendre dans le cratère là aussi de nuit afin d’observer les fameuses flâmes bleues dont je parle plus longtemps plus bas.
- Ceux qui sont normaux vont se grimper le Ijen de nuit pour arriver en haut pour le lever de soleil.
- Les plus malins sauront que le lever de soleil n’est quand même pas incroyable et iront grimper le Ijen quand le soleil s’est levé car c’est plus simple et que la vue est aussi très belle.
Monter le Ijen sans lumière
En tant que mec assez négligent & bête aventurier & tête brûlée je pars pour grimper le Kawah Ijen sans aucun lumière, en gros le plan est donc de monter pendant 1h30 un volcan, puis de redescendre en partie ce volcan et de faire le chemin inverse au retour sans aucune lumière. Ça te parait complètement débile ? et bien tu as raison car c’était vraiment dangereux par moment. Je suis en théorie avec le groupe des gens de mon hôtel mais en pratique tout le monde fait un peu ce qu’il veut, chacun pour soit et dieu pour tous !
Après 40 minutes de montée bien raide j’arrive à la station de pesée, l’endroit où les porteurs de souffre vont faire peser leurs bardas et où ils laissent ce qu’ils ont déjà pris du cratère avant de tout redescendre, c’est un peu leur parking et il est situé à peu près à mi-distance entre le cratère et le début de la montée. En effet les porteurs font d’abord le chemin du cratère jusqu’à la station de pesée avant de tout descendre dans un second temps, nul besoin de préciser qu’ils sont payés en fonction de la quantité rapportée.
Les porteurs de souffre au Ijen ? C’est quoi ce truc ?
Le Ijen est un volcan assez spécial où des indonésiens travaillent à sortir le souffre du cratère et à le rapporter en bas du volcan. Cela peut paraître un peu con mais lorsque vous voyez quelqu’un passer avec des blocs énormes dans une sorte de panier c’est très impressionnant, ils portent régulièrement 70-80kgs sur le dos…
Le souffre est en fait sorti directement du cratère par des espèces de tuyaux, c’est extrêmement beau de nuit avec le noir complet et l’activité du volcan qu’on imagine. Le souffre sort du volcan sous forme de gaz et se liquéfie lors du contact avec l’air (il se refroidit) avant de former un bloc plus solide que les porteurs récoltent. Je tiens à préciser que j’avais 5 en physique au lycée, je fais donc ce que je peux sur les explications…
Le cratère
La descente dans le cratère est au final assez rapide, sachez qu’elle est en théorie interdite mais qu’en pratique tout le monde le fait. Une fois tout en bas vous pourrez voir les indonésiens bosser (on se croirait dans Tintin au Congo par moment sur ce blog).
Il y a évidemment de nombreux voyageurs qui ont fait le déplacement, je ne sais pas combien mais je pense peut être 70 à 100 personne à cette heure ci. Tout le monde essaye de faire des photos et grâce à mon appareil à 3000 balles j’arrive à faire 2-3 photos qui peuvent vous donner une idée de l’endroit même sans trépieds.
Les flammes bleues
Vous l’aurez déjà vu sur les photos ci-dessus mais l’on peut bien voir les flammes bleues de nuits (oui je vais enfin t’expliquer ce que c’est, l’attente de insoutenable).
Les flammes bleues sont en fait formées par le dégagement d’un gaz du Ijen et qui donne cette couleur bleue aux flammes. Ce n’est au final pas le truc le plus impressionnant du monde mais c’est quand même très beau à voir. La taille des flammes varie constamment ainsi que leur emplacement et la vision que tu en as (car il y a toujours de la fumée de partout).
Lever de soleil sur le Ijen
Le soleil se lève alors assez rapidement et je remonte tout le volcan à vitesse grand V. Maintenant je peux voir où je mets les pieds et ça aide vraiment beaucoup (comme d’habitude on reste pragmatique sur le blog).
Je prends quand même quelques photos en remontant, d’ailleurs en regardant une nouvelle fois les photos je me demande où est le chemin, en fait il est un peu partout. Comme vous pouvez le voir avec le monsieur qui porte le souffre (oui bon il est flou mais c’est pas ma faute).
Une fois arrivé tout en haut je domine quand même pas mal le volcan ce qui est assez agréable d’un point de vue photo. Je prends quelques clichés et je me rends alors bien compte de la distance et surtout de l’immensité de ce volcan. C’est vraiment plus grand que la vue depuis le haut du Bromo !
Bob, le porteur
Vous l’aurez remarqué je n’ai pas pris de photos des porteurs de face à attendre, tout simplement car il y a déjà trop de monde qui visite et que ça bouche parfois un peu le passage. Je n’avais pas en plus envie de les gonfler à faire des photos.
En redescendant je tombe cependant sur quelques porteurs qui font une pause (fainéants) et un des porteurs entame la discussion. On échange alors dans un mix de geste, d’anglais et un peu de français puisque Bob me dit tout simplement qu’il a aidé Nicolas Hulot lors de son émission sur le Ijen. Car oui il faut le savoir mais l’émission Ushuaïa Nature est passée par ce volcan (ce qui est bon signe, c’est comme quand tu vas dans un pays ou il y a eu un Indiana Jones).
On parle donc pendant quelques minutes, je lui dis que je vais bosser quelques temps à Bali, il me dit je ne sais plus trop quoi et nous nous quittons rapidement. Encore un habitant de Java adorable !
Descente du volcan
En redescendant vous allez alors découvrir à quoi ressemble réellement le volcan et surtout le chemin que vous avez pris. En effet auparavant vous n’en aviez aucune idée car tout était noir de chez noir !
La route est en fait plutôt pas mal mais la descente fait très mal aux articulations, c’est vraiment un dénivelé important et vous allez vraiment ramasser au niveau des genoux. Allez y doucement si vous avez des problèmes. Je crois que la descente m’a pris 30 minutes puis arrivé en bas tout était bon.
C’est bon le Kawah Ijen c’est fait, j’ai donc vu 2 des volcans emblématiques de l’île de Java, désormais en route pour Bali, l’île des dieux !
Conseils :
- Prenez impérativement une lumière et un masque, c’est pas négociable. Je l’ai fait sans et j’ai vraiment eu du bol, aussi bien de pas tomber mais aussi sur le vent qui emmenait le souffre du bon côté (et j’ai eu quelques moments difficiles).
- Vous l’aurez compris mais je vous déconseille très fortement d’envisager la descente dans le cratère avec des enfants ou des personnes avec des problèmes respiratoires.
- Partez tôt pour les flammes bleues, du genre vraiment tôt.
- Pour faire des photos des flammes bleues je vous conseille vivement d’apporter votre trépieds, c’est vraiment de la photo de nuit. La plupart des photos de nuits sont à 6400 ISO avec des vitesses à 1/5. J’ai un appareil assez cher qui aura un meilleur rendu que la plupart des réflexs (même si c’est pas génial) donc faites gaffe à ce point si vous voulez un souvenir inoubliable de votre voyage.
- Le lever de soleil n’a rien de spécial, c’est pas trop mal mais rien d’aussi incroyable que le Merapi à Borobudur par exemple, ne vous précipitez pas lorsque le jour se lève et profitez vraiment de l’instant. A la fin avril le lever de soleil était à peu près à 5h du matin.
- Attention aux dates auxquelles vous voyagez puisqu’il n’y a quasiment plus de porteurs pendant le ramadan.
- Tous les porteurs vendent désormais des petits objets en souffre, des petites tortues et pas mal d’autres choses. Si vous voulez rapporter quelque chose c’est peut être l’occasion de faire un geste pour quelqu’un qui n’a pas un boulot facile !
- Vous pouvez visiter le Kawah Ijen avec un ancien porteur de souffre très facilement, je vous invite à lire ce récit sur l’excellent blog Novo-Monde. Si vous avez du temps devant vous et que vous n’êtes pas en mission commando comme moi je vous conseille de tenter l’expérience !
- Vous pouvez sans aucun problème faire le Ijen le matin et rejoindre Bali dans l’après-midi. Pour ma part j’avais pris le tour classique que tout le monde fait avec le véhicule qui te lâche à l’embarcadère pour Bali (1h30 de route depuis le bas du Ijen). De là le bus attend que tout le monde arrive pour se remplir (mix local / touristes) et part en direction de Denpasar sur Bali. Pour information je suis arrivé à la gare routière de Denpasar sur les coups de 15h (1h de traversée en bateau et 3h de bus) et le prix du bus était de 90 000 en payant dans le bus (plus cher dehors car tout le monde prend sa com’).
- Vous n’avez absolument pas besoin de guide (mais je pense que c’est obligatoire), sachez que si vous perdez votre guide ce n’est pas bien grave, il n’y a qu’un chemin qui est assez large et pas dangereux si vous avez de la lumière. Ça monte par moment mais rien d’impossible (j’ai plus galéré au Batur sur Bali car le chemin est plus escarpé).
Questions ?
Vous avez des questions sur le Kawah Ijen en Indonésie ? N’hésitez pas à la poser dans les commentaires ci-dessous !
Bonjour Brice,
Que de suberbes photos … je serais presque jaloux, si tu ne nous avais pas dit que tu avais “un appareil assez cher qui aura un meilleur rendu que la plupart des réflexs” . Pourrait-on avoir le nom de cette petite merveille qui, malgré sa qualité d’enregistrement, ne pourra pas remplacer l’oeil du photographe qui choisit le bon angle et les prises de vues exeptionnelles ?
Autre question : Si je comprends bien, tu as-tu pris le bateau de Ketapang à Gilimaluk ?
Je diffuse l’URL de ton blog à tous les fondus de photo que je rencontre .
En attendant de lire tes réponses,
Bien cordialement . J.M. MARTIN
Salut JM,
Oui en gros plus ton appareil est cher et mieux il gère la montée en ISO, donc avec mon ancien appareil j’avais le même rendu sur les photos sombres à peut être 3200 ISO que sur celui-ci à 12 600, évidemment sur les photos de nuit sans trépieds cela fait une grosse différence rien que pour arriver à capter la lumière (la photo où le mec va chercher le souffre tu vois énormément de bruit partout). Actuellement j’ai un Canon 6D.
Oui j’ai pris le bateau par la suite, 1h de traversée et 3h de bus vers Bali !
Au plaisir et merci pour la diffusion !
Re bonjour,
Quel était le poids de ton trépied ?
J’avai fait la bêtise de prendre un trépied en alu très léger . Le vent qui soufflait au sommet du volcan faisait que l’appareil provoquait une prise au vent, avec de légers tremblements . Résultat, même après avoir calé le trépied avec des pierres, un paquet de photos floues . Matériel olympus OM1 argentique (2 boitiers et divers objectifs -notamment un 250 mm- … 5 kgs sur le dos !) . J’étai beaucoup plus jeune et je sais maintenant que je ne le referai jamais .
Pour : “le prix du bus était de 90 000 en payant dans le bus plus cher dehors car tout le monde prend sa com’ “, j’avais plongé à Tulamben et j’avais pris la route du nord . Arrivé à une ligne indécelable au niveau de Banjar, on passe à une relation tès dure en tant que touriste avec une population musulmane très, très limite intégriste . Le touriste est systématiquement “arnaqué” car cette partie de l’île est jalouse de la manne touristique dont profite l’autre partie de l’île .
L’accueil est tellement désagréable qu’on peut comprendre que les touristes passent sans s’arrêter …
A Sumatra, à Java et à Sulawesie, je n’ai jamais ressenti cette désagréable impression de “déranger”, sauf une fois sur la route de Leh à Srinagar, à la ville de Kargil (je bifurquai pour traverser le Grand Hymalaya) .
Mais il se peut que tout ça ait évolué dans le bon sens ? (pas du côté Cachemiri avec la frontière afghane si proche qui n’est qu’une passoire ; Srinagar n’est plus, depuis longtemps, une étape touristique fréquentable même sur les “house boat” du lac Dhal) .
Merci pour te prompte réponse à mon dernier commentaire ; je pars en Crète de l’Est dans trois jours (j’avais visité Cnossos et l’Ouest, il y a … je ne me souviens plus) .
Bien cordialement . J.M. MARTIN
Pas de trépieds, mais je suis le mec le plus steady au monde 🙂
Impressionnantes ces flammes bleues ! On avait fait la montée de jour pour notre part, ce qui est plus pratique pour voir les lieux, vu que le Ijen, c’est pas que des flammes bleues et au moins y’a moins de monde (70-100 personnes en même temps c’est énorme !)
Ouai j’ai pas trouvé ça si incroyable, c’est beau mais pas non plus à tomber par terre ! Ouai y’a du monde, du coup c’était pratique pour moi afin de capter de la lumière et me coller derrière un mec sinon je te raconte pas…
Je fais donc partie des plus malins (malignes) car j.y suis allée de jour. Et en plus nous n’étions pas nombreux. Mais voir le soleil prendre possession du lac, et cette couleur verte c’est magnifique . Après il faut prendre conscience que ces porteurs montent 2 voire 3 fois par jour pour quelques centimes et une espérance de vie limitée. Mais cela reste mon plus beau souvenir de Java.
Pour info j’ai fait la plus grande partie de la descente… En courant !!
Ca vaut qand même le coup je pense mais bon, si je devais le refaire une seconde fois c’est clair que les flammes bleues c’est non-merci !
Ouai je te comprends pour courir mais après c’est quand même un peu rocailleux, et j’avais pas envie de retourner à l’hôpital là bas !
bonjour merci pour ce blog tres interessant. je voudrais savoir mm si je sais q les deux iles sont en indonésie, il n’y a pas de taxe à payer en changeant d ile ? pas de visa ? (je sais question bete). Je compte louer une voiture a l aeroport je peux faire la traversée avc la voiture pour aller jusqu’au Kawah Ijen ?
me conseilles tu de faire le tour entier de l ile ou ce n’est pas necessaire d’apres ton expérience?
merci pour ta reponse et bonne journée a toi 🙂
julie
Salut,
Non il n’y a pas de taxe à payer ni de visa.
Louer une voiture ça me parait déliran 🙂
Bon voyage !
ps : je parlais de bali (arrivée a l aeroport et visite de l ile entiere…)
Bonjour Brice
Remarquables sensations sur ton ressenti d’exploration!!
Ma question:
L’ai prévu de faire la grimpette classique en septembre 2016 avec mon reflex Canon 80D et le le zoom 18-135 qui va bien et je m’inquiète un peu de sa protection.
Certains parlent de vapeurs d’acide ou sulfurique qui peuvent bloquer les mécanismes électroniques.
D’autres d’une forte chaleur qui peuvent aussi endommager ma bête.
Faut il envisager l’achat d’un sac étanche pour protéger boîtier et zoom comme pour l’eau sable etc..
Ya des modèles de 70 à 120€.
Habituellement j’ai toujours un sac congel grand modèle pour protéger du vent et du sable mais la……
Merci d’avance
Salut,
Alors là j’avais jamais entendu ça, moi je suis descendu avec le 6D + 24-105, pris aucune protection, j’avais même pas de masque (mais ça je conseille pas), je vois pas trop où est le danger pour le matériel, il fait un peu chaud que lorsque t’es collé au puit mais tu y restes genre 30 secondes… pour les vapeurs qui bloquent le mecanisme je sais pas trop, j’ai jamais été un champion en cours de physique-chimie mais ça me parait un peu gros compte-tenu de la configuration des lieux.
Ouai le sable c’est un autre problème 🙂
Merci pour ta réponse qui me rassure!!!
bonjour, je vais a Java en aout 2016
j’ai prévu “la visite” du Kawah j’aimerai savoir si tu conseilles ton hôtel, si oui savoir son nom et sa situation par rapport au volcan.
Pour voir les flammes bleu il faut y aller entre quelle et quelle heure +-
Je te remercie
Salut,
Je ne me rappelle plus du nom de l’hôtel, il doit être sur cet article :
http://worldwildbrice.net/2015/09/23/1-semaine-java-indonesie-itineraire-conseils/
Il faut se lever très tôt, de mémoire genre 3H du matin !
Bonjour Brice,
Nous avons prévu 3 sem à Bali à partir de fin janvier 2017. Je suis en train de fignoler les visites et je me demande si je prévois une incursion à Java pour faire l’ascension de ce volcan. Comment procéder ? Faut-il coucher impérativement une nuit sur Java ? (retour le soir sur Bali). Comment se fait le trajet aller-retour de l’embarcadère jusqu’au volcan ?
Merci de ta réponse
Oui il vaut mieux dormir une nuit là bas 🙂
Je ne l’ai jamais fait dans ce sens donc je ne peux pas t’aider !
Bonjour,
Avec mon camarade, nous sommes en Licence Professionnelle Tourisme d’Affaires et Festivalier, à Perpignan.
Nous devons réaliser un exposé sur le lieu de notre choix, et “faire rêver” les étudiants.
Nous avons choisi le volcan de Kawah Ijen.
Seriez-vous prêt à nous partager votre vécu, votre expérience, afin que nous puissions connaître les points importants à ne pas négliger lors de la présentation ?
Cordialement
Salut,
C’est la haute saison au boulot et je sors du nouvel an chinois donc pas pratique, tu peux avancer sur le sujet puis me poser des questions plus précises après tu penses ? N’hésite pas !
Bonjour Brice,
Tout d’abord, tes photos sont magnifiques !
Je souhaiterai faire le volcan Ijen cet été, au mois de juillet. Si on veut prendre un guide pour le faire, tu penses qu’on peut prendre un guide la veille pour le lendemain ou ça va être compliqué ?
J’ai lu que tu as pris le tour classique, comment l’as-tu eu ?
Merci pour tes réponses !
Sophie
Salut,
Oui je pense.
Pour tout savoir c’est par là :
http://worldwildbrice.net/2015/09/23/1-semaine-java-indonesie-itineraire-conseils/
On en revient juste. On ne savait pas trop comment s’organiser : transport privé à 300 000 roupies/pers ou scooter mais on appréhendait un peu la conduite de nuit sur routes sinueuses. Finalement on a opté pour le scooter (loué chez Tripoli à Banyuwangi mais faut pas dire que vous voulez aller à Ijen. Il va vous dire que ça monte trop et que vous allez devoir descendre du scooter mais j’pense qu’il veut juste vous louer une voiture pour plus cher) et tout s’est parfaitement bien passé, la route est éclairé sur la 1ère partie, seul les 15 derniers km ne le sont pas mais si vous conduisez prudemment aucun problème !! Prévoyez une bonne veste chaude car on se caille les miches à la fin sur le scooter !!
Ensuite l’ascension du mont Ijen est juste fabuleuse.
On recommande vivement de cette facon on a payé au total 285 000R (100 000R de ticket d’entrée x2, 65 000R location scooter, 12 000R d’essence, 3000R route payante x2, 1000R le masque x2, on avait nos frontales) au lieu des 600 000R si tout est organisé !
On a mis seulement 1h15 pour arriver au sommet mais on est pas descendu dans le cratère.
Bonjour,
merci pour tous ces renseignements!
nous sommes une famille de 4, avec deux jeunes de 15 et 13 ans, plutôt sportifs. Nous faisons le Bromo et le Ijen d’affilée les 12 et 13 avril prochain(2019), avec un départ à 2h30 pour le Bromo au départ de Cemoro Lawang et un autre départ proposé à 0h30 depuis l’hôtel à Banyuwangi pour le Ijen.
Plusieurs questions à l’homme d’expérience que vous êtes:
– doit-on prendre masque et frontales pour le Bromo? est-ce qu’il vaut mieux prendre les chevaux pour traverser la plaine avant la montée au cratère?est-ce que le départ à 2h30 est correct?( traduction:on ne peut pas partir un peu plus tard?)
-pour le Ijen, j’ai vu pas mal de commentaires qui disent que cela ne vaut peut-être pas le coup de faire l’ascension de nuit, que les fumées bleues ne sont pas le plus beau, et qu’il y a moins de monde si on y va après le lever du soleil…J’avoue que me lever à minuit, après une toute petite nuit le jour d’avant, ça me pique…que me conseillez-vous? à quelle heure vaut-il mieux partir? 4h du mat?
-on a acheté des masques de chantier, avec cartouches, qui filtrent poussière et gaz peu toxiques, est-ce suffisant?
-d’après vous, est-ce qu’on peut descendre sans danger dans le cratère avec nos ados?
merci pour vos réponses, les plus rapides possibles car on doit prévenir notre agent local sur place pour les horaires et on part le 5 avril!
Salut,
Oula tu m’en demandes beaucoup. Cela vient de mon expérience:
Bromo c’est l’autoroute, aucun problème
Je n’avais pas utilisé les chevaux, y’a un peu à marcher mais c’est loin d’être d’être difficile
Aucune idée pour les heures, j’étais parti tôt mais je ne crois pas à 2h30, ça me parait tôt pour un sunrise
Ijen c’est beau mais ça m’a moins marqué, les flammes bleues c’est à voir car c’est spécial mais rien de “waouh”, oui le lever de soleil depuis le haut était bien plus agréable. Aucune idée pour l’heure de départ.
Je ne sais pas, je l’ai fait sans masque, par moment j’ai vraiment douillé, j’ai descendu l’Ijen sans masque et sans lampe, donc si vous avez masque + lumière + bonnes chaussures ça se fait sans problème. à 15 & 13 ans je pense que le problème ça sera plutôt les parents que les enfants non ? Eux ils doivent courir partout encore 😀
Je ne comprends pas pourquoi tu me demandes à moi alors que t’as quelqu’un sur place en agent local, si tu passes pas par une agence à la con pas chère alors il connaîtra beaucoup mieux que la plupart des “savants” que tu vois sur internet 😉 Si tu passes par un truc pas cher ben méfie toi 😉